par Marie Francia Portella et Marc Anthony Boungou
Encadrants : Mme Bourion, professeur de technologie et Mme Arquembourg, Prio
Dans notre course à la découverte de métiers, le vendredi 26 mars nous avons reçu avec joie Mr Tasi Ndjodo qui nous a fait découvrir, avec passion son métier : conseil juridique et fiscal.
Son rôle
Un conseiller fiscal, va conseiller les entreprises et les particuliers sur les meilleurs choix économiques afin de réduire leurs impôts, tout en restant dans la légalité. Le juriste intervient à tous les niveaux des activités.
Quatre missions à retenir :
S’occupe de la gestion fiscale de l’entreprise bancaire, ainsi que des produits proposés à ses clients
Conseil sur la manière de prévenir les problèmes juridiques tout en gérant votre entreprise.
Trouve la meilleure option fiscale pour son client, selon ses projets, sans qu’il n’ait à subir de redressement fiscal.
Il propose des solutions adaptées à chaque situation
Son cursus
Monsieur Tasi Ndjodo a un master (bac+5) en droit avec une spécialisation en droit fiscal. Il nous précise qu’une double compétence en commerce et droit fiscal est particulièrement appréciée.
Sa carrière
Désireux de faire sa carrière en Afrique et plus particulièrement dans son pays d’origine, Mr Tasi Ndjodo fait ses débuts chez Ernst & Young au Cameroun puis en Guinée Équatoriale et à Paris. Il travaille ensuite chez Deloitte au Gabon. Malgré de longues études, Mr Tasi Ndjodo souligne qu’il lui a fallu faire ses armes durant ses années car en sortant de l’école et bien « on ne sait rien » ! Grâce à son travail et sa persévérance il a passé tous les grades de la profession : Manager, senior manager, directeur, directeur associé, avant de devenir conseil fiscal agréé et de monter sa propre société de conseil au Congo.
Les plus et les moins
Lors de cette rencontre Mr Tasi Ndjodo a insisté sur le fait qu’il faut beaucoup de persévérance, d’énergie et de disponibilités pour exercer ce métier. Ce n’est pas toujours facile à concilier avec une vie de famille.
Les responsabilités que le conseil endossent pour son client peuvent rendre la profession stressante.
Toutefois il y a une grande satisfaction à voir aboutir une négociation particulièrement ardue. On oublie alors les sacrifices et les heures de travail acharné pour « savourer sa victoire ». C’est un métier pour les passionnés !
De plus, le secteur offre une certaine sécurité de l’emploi et le salaire est attractif. Enfin c’est un métier que l’on peut exercer partout. En effet, toutes les sociétés de tous les pays doivent payer des impôts
Le mot de la fin
Le message que nous retenons de cette rencontre c’est d’avoir énormément de patience, d’envie, de force car ça peut nous menaient à de merveilleuses choses. Il est important de se battre pour atteindre nos objectifs, et que quand on aime on ne compte pas (on ne s’attarde pas que sur les inconvénients).
Encadrants : Mme Bourion, enseignante de Technologie et Mme Arquembourg, PRIO
Dans notre poursuite de la découverte des différents métiers, c’est au tour de Mme Audray Vercouttre, ce vendredi 29 février, de venir nous rencontrer.
Installée au Congo depuis 14 ans pour raison familiale et personnelle, elle travaille aujourd’hui chez SPORAFRIC où elle occupe le poste de directrice / responsable centre de profit.
Un centre de profit est une unité autonome au sein d’une entreprise qui gère son propre chiffre d’affaire dont le but est de maximiser les résultats de l’entreprise
Amoureuse de son métier, elle a souhaité partager son vécu avec nous.
Son cursus
Souhaitant entrer rapidement dans le monde du travail, Mme Vercouttre fait dès le lycée des démarches pour construire son projet professionnel. Elle rencontre des conseillers d’orientation et fait un test de personnalité pour établir son profil. Cela la conduit à s’orienter vers un Bac STMG puis à poursuivre en BTS gestion PME/PMI (Bac +2).
Durant ses années de BTS elle a l’opportunité de faire des stages en entreprise lui permettant d’acquérir de l’expérience dans le domaine commercial.
On notera cependant que Mme Vercouttre n’a pas suivi une filière classique. Cette dernière consiste à passer un bac général puis à entrer en école de commerce à l’issu de laquelle on obtient un Bac + 4 ou + 5 (master).
Sa carrière
On ne sort pas directement responsable de centre de profit, c’est poste évolutif. On commence comme assistant de gestion. Cela a été le cas de Mme Vercouttre qui débute sa carrière par un poste d’assistante de gestion dans une société d’intérim.
Lorsqu’elle arrive au Congo, elle accepte un poste de responsable de centre de profit chez EDVT, Esprit d’intérieur qu’elle occupe pendant 13 ans. C’est ainsi qu’elle nous a tous vendu des jouets !
Enfin depuis un an, elle exerce les mêmes fonctions chez SPORAFRIC.
Son rôle
Ses missions sont variées :
Il faut mettre sa détermination, sa capacité d’analyse et sa réactivité au service de l’entreprise afin d’en maximiser les profits.
Esprit d’équipe, sens de la négociation et organisation sont indispensables à la gestion des produits (Achat, stock, vente …) et au management des équipes (Administration, ressources humaines…)
Une bonne capacité d’adaptation et un bon sens commercial sont indéniablement nécessaires pour satisfaire le client. Il faut être à l’écoute, ne jamais lui dire « non », l’orienter et lui proposer des solutions.
L’expérience acquise permet de déterminer les objectifs de ventes et de production
Avec rigueur et efficacité, le responsable d’un centre de profit rend des comptes régulièrement à la direction : faire le point sur le plan économique et administratif
Les plus et les moins
Les actions sont diversifiées. Aussi il n’y a pas de place pour l’ennui : un jour une vitrine, un jour une négociation avec un fournisseur, encore un autre jour visite au dépôt pour gérer les stock … Mme Vercouttre ne fait jamais la même chose.
De plus elle bénéficie de toute l’autonomie nécessaire pour gérer son emploi du temps, ses actions, ses journées …
On note également que c’est un métier où la rémunération est attractive
Enfin il y a plusieurs évolutions envisageables par la suite :
Auditer d’autres centres ou possibilité de gérer plusieurs centres en même temps
Evoluer soit au sein de l’entreprise soit dans de plus grandes entreprises
Avoir une responsabilité nationale selon le secteur
Mme Vercouttre a souligné à plusieurs reprises qu’elle « s’éclate » dans son métier et qu’il présente donc peut d’inconvénients à ses yeux. Elle évoquera toutefois les horaires parfois difficiles, la chaleur dans les entrepôts et les périodes de stresse à gérer.
Le message que nous retenons de cette rencontre c’est d’apprendre à se connaitre pour faire un métier qui nous plaise. Il est important de croire en soi, de faire sa route, d’assumer ses choix et de se battre pour atteindre nos objectifs. C’est ce que Mme Vercouttre a fait et ne l’a jamais regretté. C’est comme ça qu’aujourd’hui elle part tous les jours travailler en ayant, selon ses termes, la banane !
Encadrants: Mme Bourion, enseignante de technologie et Mme Arquembourg, PRIO
Dans le cadre du « Parcours Avenir », différentes rencontres entre les élèves de 3ème et des professionnels seront organisées cette année. C’est ainsi que Mme Pionnier est venue témoigner de son parcours personnel le vendredi 28 novembre avec les 3ème A et le vendredi 4 décembre avec les 3ème B.
Présentation et parcours post bac
Mme Pionnier est une enfant d’expatriés ayant fait la majeure partie de sa scolarité au lycée français Charlemagne où elle passe un bac en série « Economique et sociale ». Ayant comme objectif de réaliser une carrière professionnelle à l’étranger, elle entre en BTS tourisme (Bac + 2). Puis après 2 ans passe un concours dit « passerelle » pour intégrer une école supérieure de commerce. Toujours dans l’idée de partir à l’international elle porte son choix sur Sup de Co Montpellier (Bac + 5) qui a le triple avantage de proposer :
Une année d’échange universitaire d’un an avec d’autres pays: Elle a réalisé une année à Cardiff lui permettant d’obtenir un Bachelor (équivalent bac + 3)
Une formation en « création d’entreprise »
Un stage en entreprise d’une année
Sa carrière professionnelle
RAM Jeune
Mme Pionnier réalise son stage de fin d’étude à la Société Générale, ce qui lui permet d’obtenir son premier poste comme « RAM jeune ». L’appellation est propre à l’entreprise et signifie Responsable Animation Marché Jeune. Ce poste a une viabilité de 3 – 4 années maximum avant d’être muté vers un autre poste au sein de la société. La mission principale du RAM est d’être un support aux agents commerciaux en menant plusieurs opérations marketing dans les écoles, dans des clubs sportifs, dans des associations etc … Ce métier à l’avantage de permettre d’être au contact de la clientèle, de ne pas être monotone et diversifié. En revanche il demande une grande disponibilité, de l’organisation et un grand dynamisme.
Gérante de Baobab immobilier
N’ayant pas abandonné ses projets d’expatriation, après 4 ans passés à la Société Générale, Mme Pionnier décide de mettre à profit la formation « Création d’entreprise » fait durant ses études pour monter « Baobab immobilier » au Congo. Il s’agit d’une société de gérance de biens immobiliers qui sont également proposés à la location. La société joue donc un rôle de gestionnaire auprès des propriétaires en s’occupant de leur bien et en étant l’intermédiaire avec le locataire.
Les questions des élèves
Les élèves ont ensuite pu poser des questions à Madame Pionnier dont voici quelques exemples :
1- Pourquoi Madame Pionnier n’a pas de formation en droit dans son cursus post bac ?
Madame Pionnier explique qu’effectivement il faut normalement avoir des connaissances en droit pour montrer sa propre société mais que dans son cas c’est un associé qui gère cette partie.
2- Quel lien y a-t-il entre les 2 professions ?
Dans les deux cas elle apprécie le fait d’aller sur le terrain, de rencontrer des gens et que les deux métiers demandent des compétences communes comme la capacité d’écoute, d’adaptation, être un bon négociateur, être disponible.
3- Lequel des 2 métiers a-t-elle préféré ?
Mme Pionnier a beaucoup aimé son passage à la Société Générale mais c’est un métier usant et dans lequel il n’y a pas d’horaire. C’est pourquoi il aurait été difficile pour elle de continuer à exercer ce métier en étant mère de famille.
Pour conclure
Cette rencontre a montré aux élèves que les cursus ne sont pas forcément près programmés et peuvent évoluer en cours de route. Les formations ne conduisent donc pas à un métier unique mais permettent d’acquérir des compétences débouchants sur des possibilités variées.
Rendez-vous incontournables de l’année de terminale, la procédure Parcoursup se découpe en différentes phases importantes.
v 21 décembre 2020 : Ouverture de la plateforme à titre consultatif
Vous ne pourrez pas encore vous inscrire, ni faire vos voeux, mais le moteur de recherche sera accessible. Vous pourrez consulter l’annuaire et vous renseigner sur les différentes formations qui sont proposées. C’est la phase d’information.
v20 janvier 2021 : Début des inscriptions
À partir de cette date, vous pourrez vous inscrire sur la plateforme et commencer à monter votre dossier.
v11 mars 2021: Date limite pour formule ses vœux
Vous aurez jusqu’au jeudi 11 mars pour exprimer vos vœux et sous-vœux. Vous pourrez jusque là consulter les fiches formations disponibles sur la plateforme et vous renseigner également sur les établissements.
v8 avril 2021 : Date limite pour compléter son dossier
Vous aurez ensuite jusqu’au jeudi 8 avril pour compléter votre dossier. Celui-ci comprendra, en plus de données personnelles, des éléments qui pourront jouer en votre faveur et mettre en avant votre candidature, comme lettres de motivation ou la rubrique « activités et centres d’intérêts ».
v27 mai 2021 : Ouverture de la phase d’admission
Les établissements examinent les candidatures et adressent leurs premières réponses le 27 mai 2021. Elles arriveront au fur et à mesure. Une fois que vous recevrez une proposition, à vous de l’accepter, la refuser ou de la mettre en attente.
v16 juillet 2021 : fin de la phase principale d’admission.
v16 juin 2021 : Ouverture de la phase complémentaire :
La phase complémentaire dure jusqu’au mois de septembre.
Le parcours Avenir est conçu pour permettre à chaque élève de la classe de 6ème à la classe de terminale de construire son parcours d’information d’orientation et de découverte du monde économique et professionnel.
L’orientation est un processus de décision qui demande du temps et qui s’élabore et mûrit au fil des années