Quand les Premières d’enseignement scientifique expliquent au Cinquièmes les différentes phases lunaires …

Quand les Premières d’enseignement scientifique expliquent au Cinquièmes les différentes phases lunaires …

Encadrant: Mme Bourion, professeur de physique chimie et de technologie.

Pourquoi la Lune change d’aspect chaque nuit et pourquoi elle nous présente toujours la même face ?

C’est précisément le problème posé au Première d’enseignement scientifique.

Pour résoudre ce problème, ceux-ci ont du produire une animation scientifique.

Ils ont brillamment relevé ce défi en proposant des animations originales et variées qu’ils ont présenté aux différentes classes de Cinquièmes durant leur cours de physique chimie.

Bravo pour la qualité de leur travail et la créativité dont ils ont faits preuve !

Les CM2 découvrent les sciences au collège-lycée

Les CM2 découvrent les sciences au collège-lycée

Encadrants: Mme Bourion (enseignante en Physique chimie et technologie), Mme Desormes (Enseignante en SVT), Mme Lescrill (enseignante en CM2 A), Mme Marqués (enseignante en CM2 B) et Mme Mahé (enseignante en CM2 C)

Mardi 30 mars dernier, les classes de CM2 étaient en visite au lycée. Les Première en enseignement scientifique leur avaient organisé un après midi “Découverte des sciences”.

Chaque petite équipe de travail a été prise en charge par un élève tuteur tout au long de l’après midi.

Après une brève présentation de l’organisation des enseignements des sciences au collège puis au lycée, différentes activités ont été proposées aux élèves.

il y avait au programme ce jour là :

  • Premièrement, un montage d’un circuit électrique en série
  • Puis différents tests de reconnaissance d’ions
  • Un TP de classification des animaux
  • Une présentation et animation sur les phases lunaires
  • Et enfin une visite de l’exposition de cristaux au CDI

Pour les activités de physique chimie, quelques élèves de 3ème sont venus en renfort.

Les futurs collégiens en herbe ont ainsi eu l’occasion d’explorer une partie des disciplines scientifiques enseignées au collège. De plus, les CM2 ont découvert le site secondaire: la vie scolaire, la bâtiment des sciences, le CDI … qui les accueillera l’an prochain en 6ème.

Cela a également été pour eux un moment d’échange avec d’autres élèves. Certains étaient curieux de savoir comment fonctionnait le CDI, d’autres s’interroger sur le fonctionnement de Pronote ou encore sur le nombre de récréations ?!

Merci aux Premières et aux Troisièmes pour avoir mener cette découverte d’une main de maitre et y avoir mis tout leur enthousiasme et leur énergie.

Du modèle géocentrique au modèle héliocentrique

Du modèle géocentrique au modèle héliocentrique

Par les 1 ère – enseignement scientifique, encadrés par Mme Bourion

Durant de nombreux siècles les scientifiques ont débattu sur la place de la Terre dans l’Univers. Comment les scientifiques ont-ils prouvé que la Terre tourne autour du Soleil ? Remontons le temps pour comprendre comment les astronomes et physiciens ont pu mettre en place le modèle héliocentrique !

Nicolas Copernic

Nicolas Copernic est un astronome célèbre pour ses nombreux travaux, en particulier l’ouvrage intitulé “De revolutionibus orbium coelestium”. Dans cette œuvre, il explique les mouvements des astres par le modèle héliocentrique. Ce système héliocentrique s’oppose alors au géocentrisme qui place la Terre, immobile, au centre de l’univers. Dans ce modèle, le Soleil se situe au centre de l’univers et les planètes, dont la Terre, effectue une rotation autour. Les trajectoires des astres sont alors bien plus simples que dans le système géocentrique.

Tycho Brahe et Kepler

Tycho Brahé est un astronome Danois connu pour l’immensité des données astronomiques qu’il a recueilli au cours de sa vie grâce à des instruments de mesure très précis qu’il inventa. En 1572, il observe une supernova, puis en 1577, une comète. Une supernova est une explosion très lumineuse qui survient à la fin de la vie de certaines étoiles. Une comète qualifie un astre, qui présente un noyau brillant et une traînée gazeuse, décrivant une orbite en forme d’ellipse autour du Soleil. Il s’agit de modifications dans l’univers, qui est donc soumis au changement. Ces constatations s’opposent au modèle d’Aristote qui affirme que le monde au-delà de la Lune, dans le système géocentrique, est “parfait et immuable”.

A la mort de Brahé, son assistant Kepler reprend ses travaux et parvient à déduire les orbites des planètes et à énoncer des lois les caractérisant. Il introduit alors pour la première fois la notion d’orbite elliptique, abandonnant donc les mouvements circulaires parfaits des Grecs. Il montre ainsi que le mouvement de Mars suit une orbite elliptique : c’est sa première loi. Kepler a également montré que les plans des orbites planétaires passaient à travers le Soleil et non à travers la Terre, ce qui contredit l’une des affirmations du géocentrisme. De plus, il réalise des prédictions d’évolution de la vitesse des planètes sur leur orbite.

Galilée

De plus, en 1609, Galilée observe le ciel à l’aide d’une lunette astronomique. Il fait alors une découverte majeure ! En effet, il découvre que certaines étoiles tournent autour de Jupiter. Il s’agit de quatre satellites qui accompagnent Jupiter en permanence et qui, de fait, ne tournent pas autour de la Terre. Tous les astres ne gravitent donc pas autour de la Terre. Ses travaux s’opposent alors au géocentrisme d’Aristote selon lequel la Terre est l’axe central autour duquel tournent tous les astres. De plus, il observe les phases de Vénus, ainsi que variations des tailles de Mars et Vénus qui ne s’expliquent que dans un modèle héliocentrique Il est alors convaincu que la Terre est une planète comme les autres, tournant autour du Soleil, et défend ainsi le modèle de Copernic.

Newton

Par ailleurs, en 1687, la loi de la gravitation universelle formulée par Isaac Newton permet d’expliquer les mouvements des planètes ainsi que la raison pour laquelle les objets sont retenus à la surface de la Terre. La gravitation est décrite comme la force responsable du mouvement des planètes et des satellites et plus généralement comme l’attraction à distance entre deux corps qui possèdent une masse. Les trajectoires des planètes sont donc mises en équations et elles sont expliquées par la gravitation.

Pourquoi le débat perdure-t-il ?

Mais alors, pourquoi ne ressentons-nous pas les mouvements dûs à la révolution de la Terre autour du Soleil ? Cette question majeure du modèle héliocentrique a été résolue par Galilé qui nous explique qu’étant donné que nous accompagnons le mouvement de la Terre, nous ne pouvons pas le ressentir, c’est le principe d’inertie. Prenons l’exemple d’un trajet en voiture, ressentons-nous la vitesse de la voiture qui peut pourtant avoisiner les 100 kilomètres par heure ? Non. Cependant, depuis un trottoir, nous observons les voitures en mouvement, cela dépend donc du référentiel.

Aussi, un argument en faveur du géocentrisme, émis par Archimède, nous indique que si la Terre tourne autour du Soleil, nous devrions avoir, en juin puis en décembre, deux angles de vue différents sur l’univers et par conséquent observer les étoiles dans des positions différentes. Archimède étudie alors la position des étoiles de l’univers et constate qu’en juin puis en décembre, la disposition des étoiles dans l’univers était la même. Mais, en 1838, grâce aux progrès dans la technologie du télescope, Bessel, astronome allemand, observe qu’une étoile, relativement proche de la Terre par rapport à celles qui l’entourent, décrit une petite ellipse, ce qui ne peut être dû qu’à la révolution de la Terre autour du Soleil. C’est la parallaxe, c’est-à-dire le déplacement de la position apparente, d’une étoile par exemple, dû au changement de position de l’observateur.

Pour conclure

En conclusion, et après les nombreux et solides arguments énumérés, tels que la gravitation, nous pouvons voir que l’héliocentrisme est bel et bien la façon dont fonctionne l’univers. C’est grâce à d’éminents scientifiques comme Copernic et Galilée, mais surtout grâce à leurs observations, que l’humain a enfin pu mieux comprendre l’univers, et ainsi tourner le dos au géocentrisme, et adopter l’héliocentrisme.

Sources : 

https://www.icem-pedagogie freinet.org/book/export/html/31182 https://www.youtube.com/watch?v=yEYfUmQ5kmw&t=601s https://www.lerobert.com/google-dictionnaire-fr?param=parallaxe https://media4.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_kepler/mctc-orbites-elliptiques.html Manuel d’enseignement scientifique 1ère, Belin

Modélisation d’une contamination par la COVID au labo de SVT en classe de 2ndeB

Prof : Isabelle DESORMES

L’objectif de cette expérimentation est de montrer de façon virtuelle et ludique le mode de propagation du COVID afin de susciter et renforcer chez les élèves de 2ndeGT une prise de conscience et une responsabilisation individuelle et collective.

Cette semaine les élèves de 2ndeGT ont mis en œuvre un protocole expérimental afin de comprendre comment le mode de transmission du COVID est invisible, rapide et qu’un nombre important d’individus peut être contaminé.

Modélisation de la contamination par la COVID

Effectuer une simulation de la propagation du COVID dans une population donnée qui n’utilise aucun moyen de protection (gel hydro-alcoolique, masque, distanciation sociale). Le liquide des tubes à essai représente les sécrétions biologiques (postillons). Un seul des tubes est porteur d’un marqueur représentant le COVID.

Chaque élève, possédant au départ soit un tube à essai «contaminé» soit un tube «non contaminé», simule une série de rencontres lors d’une soirée où personne ne respecte la distanciation sociale et ne porte un masque. Ils mélangent le contenu de son tube avec 2 camarades.

Une fois la simulation terminée pour l’ensemble de la classe, un «faux» test de dépistage permet de travailler sur la vitesse de propagation de ce virus, et les méthodes pour limiter cette dernière. Cette modélisation s’appuie sur l’utilisation de produits de substitution pour remplacer les virus et les tests de dépistage.

L’infirmière intervient ensuite pour expliquer les règles à respecter et entamer un dialogue sur les symptômes, le dépistage et répondre aux questions

Les résultats expérimentaux sont:

– en classe de 2ndeB : groupe 1: 7/9 contaminés soit 63% et groupe 2: 7/9 contaminés soit 63%

Des taux de contamination aléatoires mais la prise de conscience de la rapidité à laquelle un virus peut se propager est immédiate.

La question qui se pose alors est de savoir qui était le porteur initial?

Les élèves ayant noté les personnes rencontrées ont pu établir des corrélations, des hypothèses parfois des certitudes.

Interview d’Eratosthène

par Mohamed Frika et Joane Biabatatou, élève de 1ère A

Eratosthène est un philosophe, astronome, géographe et mathématicien grec, né en 276 AV. Cet homme a accompli plein de prodiges. Il a inventé le mot “géographie” d’aujourd’hui, fait des études et des commentaires sur plein d’œuvres dont une sur l’Iliade qui est rare à cette époque. Il a aussi écrit plein de livres. Il a réussi à calculer la circonférence de la Terre à son époque, c’est incroyable, impensable mais il a réussi et cela a été prouvé il y a quelques décennies grâce au satellite envoyé pour tourner en orbite autour de la terre. Et aujourd’hui en direct de la bibliothèque d’Alexandrie, nous allons voir comment il a réussi cet exploit !